Dérives des Agents OnlyFans/MYM : Exploitation des Jeunes Modèles

OnlyFans et MYM (Meet Your Model) ont émergé ces dernières années comme des plateformes lucratives de contenus pour adultes, attirant de nombreuses jeunes personnes en quête d’indépendance financière. Mais dans l’ombre de ce succès se développe un véritable Far West du management, où pullulent de prétendus agents ou managers prêts à « aider » de nouveaux modèles.

Ces agences officieuses démarchent massivement de jeunes créatrices sur Instagram, TikTok, Twitter, voire Tinder, en leur promettant monts et merveilles.

« Tous les jours, je suis contactée par quatre ou cinq types sur les réseaux sociaux », témoigne une modèle de 25 ans, active sur OnlyFans depuis quatre ans. Derrière des promesses de fortune et de célébrité se cachent souvent des pratiques abusives : contrats léonins, manipulations, commissions exorbitantes, chantage et arnaques pures et simples. Enquête sur ces dérives qui exploitent les jeunes modèles – et les transforment parfois en véritables vaches à lait malgré elles.

L’essor des plateformes et l’émergence des « managers »

OnlyFans (d’origine britannique) et son équivalent français MYM connaissent un essor fulgurant depuis 2020. Le principe est simple : des fans s’abonnent pour accéder à du contenu exclusif (souvent érotique) proposé par des créateurs et créatrices, qui empochent 80% des revenus tandis que la plateforme prend une commission de 20%. L’accessibilité de ce modèle a séduit de nombreuses jeunes femmes (et hommes) en quête de revenus rapides, parfois inspirés par des stars de la téléréalité monnayant leurs photos de charme.

Parallèlement, une vague de jeunes hommes ambitieux s’est engouffrée dans la brèche en se proclamant agents, managers ou spécialistes du “community management” pour contenus coquins. Souvent âgés de 18 à 25 ans, sans formation particulière, ces apprentis managers montent à la pelle de pseudo-agences de marketing d’influence et démarchent agressivement les nouvelles venues sur OF/MYM. « Ils traquent les petites, les étudiantes en galère, faciles à convaincre parce qu’elles n’ont pas d’expérience de TDS [travail du sexe]. Mais ce n’est pas un travail de pâtissière ! » prévient Olivia, modèle de 22 ans, choquée de voir ces méthodes qu’elle assimile à du proxénétisme. En effet, conseiller de jeunes femmes pour les lancer dans le porno via ces plateformes « c’est quasiment du proxénétisme » s’indigne-t-elle, soulignant le flou moral qui entoure le rôle de ces agents.

Ces nouveaux managers 2.0 recrutent essentiellement via les réseaux sociaux. Ils contactent en privé des créatrices potentielles, souvent des influenceuses débutantes ou des jeunes femmes précaires, et leur vendent du rêve. Le profil type ? « Des individus très jeunes, qui montent des agences improvisées et s’improvisent managers. Biberonnés aux tutos YouTube pour faire fortune en 48h, ces pseudo-businessmen de 16 à 30 ans se voient déjà en gourous du digital », résume un observateur.

Sur leurs comptes, ils exhibent souvent un train de vie flamboyant (voitures de luxe, hôtels à Dubaï…) pour appâter les candidates. Certains n’hésitent pas à acheter de faux abonnés pour paraître crédibles, ou même à faire publier des publireportages élogieux dans des médias économiques afin de se donner une légitimité. Le ton est donné : ces managers autoproclamés sont obsédés par l’argent facile et leur image, rêvant de surfer sur le boom d’OnlyFans/MYM comme on surferait sur la crypto ou le dropshipping. Sur des groupes Telegram dédiés, cette petite communauté s’échange d’ailleurs des astuces et même des « petites annonces » pour vendre ou acheter des modèles et recruter des chatteurs, dans un vocabulaire qui rappelle le négoce de marchandises. Un internaute y commente crûment au sujet d’une recrue potentielle : « Je cherche une niche à la modèle, elle n’est pas super bonne, mais a un bon petit cul ». Le décor est planté : pour nombre de ces agents, les modèles ne sont que des produits monnayables, interchangeables et corvéables à merci.

Promesses mirifiques et contrats abusifs

Le discours de ces agents est bien rôdé. Ils promettent aux modèles novices de faire exploser leur nombre d’abonnés et de décupler leurs revenus en un temps record. En échange, ils proposent leurs services de gestion de compte, de promotion sur les réseaux et de gestion des messages des fans. Pour convaincre, tous les arguments sont bons : mentorat amical (« on va devenir super potes et faire de grandes choses ensemble » a ainsi entendu Christine, 27 ans), promesse de gains extravagants (jusqu’à 30 000 € par mois annoncés), ou même avantages matériels comme des voyages offerts si certains paliers de revenus sont atteints.

Face à de telles perspectives, difficile de ne pas être tenté : « J’avais envie de montrer mon corps pour reprendre confiance en moi après une agression, et gagner de l’argent… », explique Christine, qui a fini par accepter l’offre de l’agence Intima Media démarchée sur Instagram.

La réalité des contrats proposés par ces agents est bien moins reluisante. Souvent, aucun écrit officiel n’est signé : tout se fait à l’oral ou via un simple échange de messages. Et lorsque un contrat existe, il est généralement léonin – largement à l’avantage du manager. La commission prélevée par l’agent y est exorbitante : typiquement 40 à 50 % des bénéfices si le manager s’occupe de tout (gestion des réseaux, publications, réponses aux fans), et encore 15 à 20 % même s’il ne fait que de la promotion partielle. « Lorsque je gérais les messages et le contenu, je prenais 40 à 50% sur ce que ma cliente gagnait. Si je m’occupais juste de la promo, je demandais 15-20%. » confie ainsi un certain Julien, 23 ans, qui a fait de manager MYM son business.

Ces taux faramineux dépassent de loin les pratiques d’autres secteurs – à titre de comparaison, un agent artistique traditionnel prend environ 10% de commission. Dans certains cas extrêmes, la part de l’agent grimpe encore davantage : en 2023, une modèle française surnommée Amatersu a ainsi accepté un deal où la manageuse empochait 70% des revenus, ne lui laissant que 30% de ses propres gains. « Rien ne justifiait une commission aussi énorme », admettra-t-elle plus tard, d’autant qu’elle assumait elle-même la création de tout le contenu.

En plus des pourcentages abusifs, ces contrats informels cachent souvent d’autres clauses pièges. Nombre de modèles se voient dépossédées de leurs accès : le manager exige de prendre la main sur leurs comptes (adresse e-mail, Instagram, TikTok, Twitter, etc.) et parfois même sur les informations bancaires. « On m’a pris le contrôle de mon compte et de mes infos bancaires. J’ai été naïve… » confie une créatrice québécoise, qui a perdu 7 000 $ en trois mois avant de tout arrêter.

En centralisant ainsi les accès, l’agent s’assure un pouvoir total sur l’activité en ligne de la modèle. Certains engagent en coulisses des “chatteurs” – souvent des étudiants payés quelques centaines d’euros – pour se faire passer pour la créatrice et animer les conversations privées avec les fans. L’illusion est totale : la jeune femme n’a plus qu’à produire du contenu, pendant que son prétendu manager endosse le rôle de community manager… et d’encaisseur.

Le piège, c’est que la créatrice devient dépendante de cet écosystème opaque mis en place autour d’elle. Le contrat peut également comporter des durées minimales d’engagement ou des pénalités en cas de rupture anticipée, décourageant la modèle de reprendre sa liberté. Promesses non tenues, opacité des résultats : bien souvent, les belles paroles du début ne se concrétisent pas. Elisa, 24 ans, raconte que son manager n’a su lui ramener que deux abonnés en un mois, sans générer aucun bénéfice – tout en exigeant sa part convenue. Quant à Christine, si son binôme avec Intima Media a effectivement généré une coquette somme le premier mois (35 000 € de revenus, soit ~17 500 € chacun), la suite de la collaboration a tourné court tant le climat est vite devenu toxique.

Notons que dans leur discours public, OnlyFans et MYM se dédouanent de ces pratiques de démarchage. « OnlyFans n’est aucunement en lien ou responsable d’un tiers ou d’une agence », a déclaré la plateforme américaine, tandis que MYM insiste sur son obligation de neutralité en tant qu’hébergeur.

En clair, les sites se présentent comme de simples intermédiaires techniques et déclinent toute responsabilité quant aux arrangements externes entre créatrices et managers. MYM indique tout de même que son service client « accompagne les créateurs en les conseillant et les sensibilisant », et le site de MYM encourage même les agences à se faire connaître officiellement en fournissant une copie de leurs contrats et la preuve du consentement des modèles. Mais cette démarche reste volontaire et peu contraignante. Dans les faits, le secteur demeure peu encadré, propice aux abus contractuels en tout genre.

Pression pour du contenu toujours plus extrême

Une fois le partenariat engagé, nombre de modèles découvrent la pression intense exercée par leur manager pour produire toujours plus – et toujours plus hard. L’objectif inavoué de ces agents est de maximiser les profits en rendant les abonnés accros et en faisant « cracher » un maximum d’argent à ces derniers. « L’idée était de les passer à la presse à porte-monnaie », résume cyniquement Christine en citant les mots de son agent. Pour y parvenir, toutes les stratégies sont bonnes : publications quotidiennes à un rythme effréné, multiplication des plateformes, et incitation à pousser la frontière du softcore vers le porno explicite. Amatersu explique qu’on lui a ouvert pas moins de trois comptes TikTok afin de racoler toujours plus de followers, avec la consigne de poster trois vidéos par jour sur chaque compte – un rythme infernal, épuisant pour cette jeune femme qui souffre de troubles de santé.

Sur Twitter (rebaptisé X), sa manageuse publiait carrément des photos de nu gratuites pour appâter le chaland, l’objectif étant de les rediriger ensuite vers le contenu payant sur OnlyFans. « Elle me mettait la pression et c’était très opaque. Quand je posais des questions – avec qui elle travaille, pourquoi telle photo plutôt qu’une autre… – elle bottait en touche », se souvient Amatersu. Une pression à la productivité maximale qui s’installe, sans explication ni transparence sur la stratégie.

Très vite, les demandes des agents dérapent vers de l’exploitation sexuelle. Beaucoup de modèles témoignent que leur manager les a orientées vers des contenus de plus en plus “hard” pour satisfaire la demande des abonnés. « C’est difficile de ne faire que du light… Les petites commencent à filmer leurs pieds puis ça peut aller très vite », constate Olivia, 22 ans.

Toujours plus – telle semble être la devise implicite. Christine raconte que son agent a suggéré qu’elle se prostitue carrément, en lui faisant miroiter les gains supplémentaires qu’ils en tireraient : « On gagnerait encore plus d’argent si je me prostituais, mais qu’il ne me le demanderait pas parce que ça allait lui coûter cher d’assurer ma sécurité ». Propos glaçants, qui révèlent la logique de certains : pousser jusqu’à la prostitution, tout en se protégeant légalement (il affirme ne pas la “demander”, car cela le rendrait complice…). De fait, ce n’est pas un cas isolé : au Québec, une créatrice nommée Melina Roy rapporte que son manager lui a « proposé quatre fois de se prostituer dans la vraie vie – il prendrait 50% – mais j’ai refusé ».

Une incitation à la prostitution à peine voilée, totalement illégale cette fois. D’autres dérapages s’apparentent à du vol pur et simple : Christine a découvert que son agent vendait sous le manteau des vidéos d’elle – par exemple une vidéo où elle se masturbe, monnayée plus de 1000 € sans qu’elle n’en voie jamais la couleur. « Pour lui, j’étais sa vache à lait. En deux mois, je lui ai envoyé pas loin de 2 000 vidéos ou photos de moi » confie-t-elle, écœurée. Le témoignage d’Alex, un créateur, corrobore ces abus : il rapporte le cas d’une jeune modèle de MYM qui, sous la pression de son manager, aurait été forcée d’avoir des rapports sexuels avec des abonnés.

On frôle alors le proxénétisme au sens plein du terme.

Certains managers dépassent encore les bornes en cherchant à assouvir leurs propres fantasmes aux dépens de leurs clientes. Elisa, 24 ans, se souvient que son agent (âgé de 21 ans) exigeait de vérifier ses tenues et accessoires intimes avant chaque tournage, et la poussait lourdement à réaliser des sex-tapes ou des shows webcam en direct. Le jeune homme s’est même proposé de participer aux vidéos en la regardant se masturber, évoquant aussi l’idée de « plans à trois ou à quatre avec des acteurs pros ». Lorsque la modèle suggère plutôt de filmer avec son compagnon, le manager balaie l’idée : « Trop classique, dépassé, ça n’intéresse personne », rétorque-t-il, avant d’admettre à demi-mot qu’il voulait surtout faire des choses avec elle. Le vernis « professionnel » craque vite pour révéler une tentative de prise d’emprise sexuelle. On le voit, la frontière entre management et abus sexuel est allègrement franchie par certains.

Manipulation psychologique, harcèlement et chantage

Au-delà du contenu produit, les agents exercent souvent une emprise psychologique forte sur les modèles. Les trois premières semaines de collaboration d’Elisa se sont ainsi transformées en véritable harcèlement quotidien de la part de son manager : messages incessants, exigences à toute heure, pressions malgré la vie personnelle chargée de la jeune femme (études, enfant en bas âge, autre emploi). Lorsqu’elle ne répondait pas assez vite, il s’énervait. Puis le ton a glissé vers l’intime et le déplacé : en l’espace de 21 jours, il lui a envoyé la photo de son pénis accompagnée d’un « Tu n’as pas aimé ? » provocateur, ou encore ce message hallucinant où il raconte sortir d’un rapport sexuel avec sa compagne mais avoir « encore envie », et réclame une vidéo d’Elisa pour assouvir ses besoins. La jeune modèle, écœurée, refusera et finira par rompre tout contact.

Ce schéma de manipulation se retrouve chez Christine également. Au début, Thibault (son agent) se montrait charmant et attentionné, multipliant les textos quasi amoureux – « On aurait dit que c’était mon mec, c’était bizarre… Il m’écrivait “Je t’aime beaucoup” », raconte-t-elle. Une technique de love-bombing pour instaurer confiance et proximité. Mais très vite, le vernis s’est effrité : dès que Christine tardait à répondre, son manager entrait en colère. Il a ensuite commencé à la rabaisser constamment, la critiquant sur son physique, son intelligence et sa stabilité mentale. « Il me disait que je n’étais pas belle, pas intelligente, instable psychologiquement » confie-t-elle, encore choquée. Ce jeu de montagnes russes émotionnelles – flatteries puis humiliations – vise à éroder l’estime de soi de la créatrice pour la rendre plus docile et dépendante. Sous emprise, isolée, la jeune femme finit par douter d’elle-même tandis que l’agent renforce son contrôle.

Lorsque la relation professionnelle tourne mal ou que la modèle tente de reprendre son indépendance, certains agents recourent au chantage et aux menaces. Une crainte fréquente chez les victimes est celle du revenge porn : parce qu’elles ont confié des centaines de contenus intimes à leur manager, elles redoutent qu’il ne les diffuse par vengeance en cas de conflit.

Plusieurs femmes ayant témoigné ont d’ailleurs requis l’anonymat par peur de représailles de la part de leur ex-agent. Elisa, avant de bloquer son manager, a préféré lui verser 41 € (une somme symbolique) pour clore le contrat et éviter qu’il ne s’en prenne à elle – elle reste angoissée à l’idée de ce qu’il pourrait faire de ses vidéos privées désormais en sa possession. Dans d’autres cas, c’est sur le plan financier et légal que survient le chantage. Christine a eu la mauvaise surprise de voir son manager changer les mots de passe et les coordonnées bancaires associées à son compte MYM dès qu’il a senti le vent tourner. L’objectif : récupérer pour lui seul les derniers 30 000 € générés sur le compte, sans laisser sa part à la modèle. Heureusement, en alertant rapidement la plateforme, Christine a fait bloquer le virement suspect. Furieux de la voir lui échapper, son agent a alors refusé d’entendre parler d’une rupture : lorsque la créatrice lui a signifié son souhait d’arrêter, il lui a simplement répondu « Non t’inquiète » – comme si le contrat était irrévocable.

La suite a pris la forme d’une guerre juridique initiée par le manager. Fin 2023, Christine a reçu une assignation en justice : Intima Media (la société de Thibault) lui réclame 20 000 € de “remboursement”, plus 65 000 € de dommages et intérêts, pour non-respect supposé de son contrat. Une autre modèle gérée par lui serait également poursuivie de la même façon. « On croit rêver : un escroc qui demande à ce que son escroquerie soit validée par la justice », dénonce Me Tom Michel, l’avocat de Christine. Ce dernier a déposé plainte de son côté pour escroquerie en février 2024, estimant que toute cette affaire pose de graves problèmes de consentement – « Assigner une personne en justice parce qu’elle a refusé de faire des photos intimes d’elle-même est très problématique du point de vue du consentement » souligne-t-il. L’avocat ne se démonte pas face au contrat brandi par l’agent : « Un contrat peut toujours être défait », rappelle-t-il, pointant du doigt le manque de professionnalisme et de connaissance juridique flagrant du plaignant. Et pour cause : « Thibault a reconnu auprès de ma cliente que son contrat avait été rédigé sur ChatGPT ! » ajoute Me Michel. Un contrat bricolé par intelligence artificielle, sans validation légale – cette révélation illustre bien le dilettantisme cynique de certains de ces agents autoproclamés.

Des modèles isolés, en détresse et en burnout

Derrière ces histoires d’horreur, il y a des êtres humains brisés. Bon nombre de modèles piégées par des agents peu scrupuleux en ressortent financièrement et psychologiquement éprouvées. Le cercle vicieux est souvent redoutable. D’abord l’argent facile fait miroiter une issue à la précarité : « Publier des photos érotiques en lingerie est bien plus lucratif que n’importe quel job », confient certaines à propos de MYM. Mais si des contenus fuitent en ligne – ce qui arrive fréquemment – leur réputation dans la vie réelle peut être atteinte, compromettant tout retour à un emploi classique. Elles se retrouvent alors coincées à continuer sur la plateforme pour subsister, même si cela les détruit moralement. La présence d’un agent malintentionné aggrave encore cet isolement. La modèle, souvent, n’ose pas parler de ce qu’elle vit : le sujet est tabou, elle craint le jugement sur son activité de créatrice de contenu pour adultes, et redoute les représailles de l’agent. Loin d’être une épaule bienveillante, ce dernier l’isole de son entourage et accapare toute sa vie numérique.

Beaucoup décrivent un épuisement professionnel (burn-out) à force de devoir sans cesse produire du contenu explicite sous pression, répondre aux sollicitations à longueur de journée (surtout quand on leur impose des chatteurs qui créent artificiellement plus d’interactions), et gérer l’anxiété permanente d’éventuelles fuites ou chantages. Alex, un créateur de MYM, raconte comment il a fini par quitter ce milieu où « chaque jour je devais me demander quelle nouvelle photo ou vidéo faire », au point d’en perdre le plaisir de vivre normalement. « Ce monde, je n’en veux plus : quand je rentre du travail, je préfère sortir mon chien ou jouer à la console plutôt que de me prendre la tête sur du contenu », confie-t-il, soulagé d’être sorti de cet engrenage.

Chez les femmes, le phénomène est similaire, aggravé par le stress émotionnel causé par les abus subis. Certaines sombrent dans la dépression, et on peut légitimement parler de burnout tant les symptômes s’apparentent à ceux des travailleuses du sexe exploitées traditionnellement (fatigue extrême, désensibilisation, pertes de repères, etc.). Olivia, 22 ans, observe que beaucoup de « petites » débutantes se laissent embarquer et « ça va très vite » vers du toujours plus hardcore, une escalade dont il est difficile psychologiquement de revenir en arrière une fois certaines limites franchies.

Un vide juridique propice aux abus

Comment de telles dérives peuvent-elles prospérer en toute impunité ? En grande partie à cause d’un vide juridique et réglementaire. En France, la loi définit le proxénétisme comme le fait d’aider, d’inciter ou de tirer profit de la prostitution d’autrui (article 225-5 du Code pénal). Subtilité : la prostitution, elle, est entendue comme impliquant un contact physique entre le client et la personne prostituée. Dès lors, les agents OnlyFans/MYM se réfugient derrière cette distinction : puisqu’il n’y a pas de rapport sexuel physique mais seulement des contenus virtuels, ils prétendent ne pas tomber sous le coup du proxénétisme.

« Les gens parlent de proxénétisme virtuel, c’est une fausse idée », affirme d’ailleurs Julien, agent MYM : « Sur MYM, ce sont des femmes consentantes et dans la légalité. ». De leur point de vue, ils ne font “qu’aider” des créatrices à gérer leur image en ligne. Et tant pis si, dans les faits, ils profitent de personnes en situation instable, ce qui correspond en tous points à la définition morale du proxénétisme. Cette zone grise légale n’est pas propre à la France : « Où est la frontière avec l’illégalité dans ce nouveau secteur ? Si la créatrice fait ce qu’elle veut faire, ce n’est pas illégal. Si elle engage un manager, ce n’est pas illégal. Mais si on la force à se prostituer pour de vrai […] on tombe dans l’illégal » résume Me Marie-Hélène Giroux, avocate au Québec.

Autrement dit, tout ce qui précède le franchissement de la ligne de la contrainte physique demeure hors du radar de la loi. Payer un étudiant pour chatter à la place d’une modèle, usurper son identité en ligne pour soutirer de l’argent à des fans crédules ? Ce n’est pas encadré spécifiquement. Prendre 70% de commission à une créatrice naïve qui n’ose pas protester ? Pas illégal non plus, si elle a donné son accord initial. En l’absence de textes adaptés, ces managers peu scrupuleux opèrent en roue libre.

En outre, contrairement aux agences de mannequins ou d’artistes, ces agences de créateurs de contenu érotique n’ont pas besoin de licence spécifique. N’importe qui peut se proclamer agent OnlyFans du jour au lendemain, sans compétence ni structure juridique sérieuse. Certains ouvrent bien une société pour la forme (Intima Media, OFM, etc.), mais beaucoup restent dans l’informel. « C’est la nouvelle tendance pour se faire de l’argent sur internet, après la cryptomonnaie. Il y a peut-être trois agences sérieuses au Québec », estime Jey, un créateur de contenu pornographique. Le reste ? « La majorité des agences sont des arnaques » assène-t-il sans détour. Ce diagnostic est tout aussi valable en France, où aucun organisme ne vient contrôler les promesses ou pratiques de ces officines.

Aucune régulation sectorielle n’existe à ce jour pour protéger les créateurs de contenu en ligne des abus de managers tiers. Les plateformes, de leur côté, se retranchent derrière leur statut d’hébergeur neutre, bien contentes de toucher leurs 20% sans avoir à gérer ces litiges externes. Il n’existe pas (encore) de “syndicat des créateurs OnlyFans” ni de dispositif d’aide spécifique. Les victimes de ces agents indélicats se retrouvent donc seules face à leurs bourreaux, avec pour seule arme le droit commun (dépôt de plainte pour escroquerie, harcèlement, etc., au cas par cas).

Premiers recours juridiques et actions collectives

Malgré ce contexte défavorable, les lignes commencent à bouger timidement. Échaudées par les abus qu’elles ont subis, certaines modèles décident de porter l’affaire devant les tribunaux. La plainte pour escroquerie déposée par Christine en 2024 en est un exemple emblématique. Son avocat a bon espoir de faire reconnaître que le contrat et le comportement de l’agent relevaient de la tromperie et de l’exploitation. De même, d’autres jeunes femmes auraient entamé des démarches pour dénoncer leurs ex-managers véreux, bien que la peur des représailles en freine plus d’une. Dans le cas de Christine, l’intervention rapide de MYM pour geler les fonds détournés par l’agent montre qu’il est possible d’obtenir l’appui technique de la plateforme en cas de tentative de vol manifeste. C’est un premier pas, même si MYM ne s’implique pas au-delà.

À l’étranger, des poursuites collectives commencent aussi à mettre en lumière ces dérives. Aux États-Unis, OnlyFans fait face à une action en justice de la part d’utilisateurs qui estiment avoir été trompés par le système des chatteurs : ils pensaient dialoguer en privé avec leur modèle favori, alors qu’en réalité c’était un employé d’agence impersonnel en face. « Si nous avions su, nous n’aurions pas payé », affirment-ils, accusant OnlyFans de fermer les yeux sur ces tromperies car la plateforme en profite financièrement. De même, en 2021, une plainte contre la célèbre agence américaine Unruly Agency a révélé des faits d’escroquerie : des fans s’étaient fait soutirer des informations personnelles par de faux comptes gérés par l’agence. Deux ex-employés d’Unruly ont même témoigné avoir pour consigne de « mentir, duper et tromper intentionnellement les fans » en se faisant passer pour les modèles – assimilant ces pratiques à de la fraude pure et simple.

Le New York Times a qualifié ce phénomène de “e-pimping” (proxénétisme en ligne). Certaines des plus grosses agences d’OnlyFans ont aussi été attaquées par leurs propres créatrices : ainsi, plusieurs modèles célèbres (Sarah Stage, Jessica Quezada…) ont poursuivi Unruly Agency en dénonçant des pressions pour poser nus, des publications de contenus sans consentement ou des clauses contractuelles abusives les liant excessivement.

Autant d’initiatives judiciaires qui signalent que l’impunité pourrait toucher à sa fin pour ces agents véreux, à mesure que les victimes s’organisent et osent témoigner.

Mises en garde et conseils d’experts

Face à l’ampleur de ces dérives, les avertissements se multiplient pour mettre en garde les aspirants créateurs de contenu. « Les girls, si vous pensez que les agences sont là pour vous… no way », prévient ainsi Shanny Côté-McDuff, 22 ans, dans une vidéo TikTok visionnée par des milliers de jeunes femmestvanouvelles.ca. Elle y raconte comment une agence lui a extorqué des milliers de dollars avant qu’elle ne reprenne le contrôle de son compte et gagne finalement bien mieux sa vie toute seule. Son message est sans équivoque : beaucoup d’agences ne cherchent qu’à profiter des modèles, pas à les aider. De son côté, la criminologue Maria Mourani alerte sur le fait que « OnlyFans, c’est une porte d’entrée vers la prostitution » pour de nombreuses jeunes : hier elles débutaient comme danseuses ou masseuses avant de finir escortes, aujourd’hui la trajectoire passe par les plateformes en ligne. Une évolution insidieuse qui peut piéger celles qui n’y sont pas préparées. Se réapproprier son corps et son image en vendant du contenu érotique peut sembler émancipateur, mais cela peut vite devenir l’inverse lorsqu’un intermédiaire sans scrupule s’en mêle.

Les experts recommandent la plus grande prudence vis-à-vis des offres de management sur OnlyFans/MYM. « Aucun de ces mecs n’est légitime pour vouloir nous “aider” », tranche Louve, 27 ans, créatrice qui a carrément affiché « no agency » dans sa bio Instagram. « Ils ne sont pas confrontés aux stigmas à notre place. Pour eux, le sexe est un dû. » Son conseil : fuir ces soi-disant agents qui, bien souvent, n’apportent rien d’autre que des ennuis. Si une créatrice souhaite malgré tout s’associer, il est impératif de choisir une agence sérieuse et transparente : vérifier son existence légale, parler à d’autres modèles de leur expérience, lire attentivement chaque clause du contrat et exiger des explications claires (et ne pas signer sous la pression). Toute promesse trop belle pour être vraie (revenus astronomiques garantis, réseaux multipliés sans effort, etc.) doit mettre la puce à l’oreille. « On n’achète pas 50 000 followers du jour au lendemain, sauf à tricher ; c’est louche », rappelle une créatrice expérimentée. Par ailleurs, conserver la maîtrise de ses comptes et de son contenu est crucial : ne jamais donner ses mots de passe sans solide garantie, et envisager de garder un accès coadministrateur pour surveiller ce qui est fait en son nom. Enfin, en cas de litige, ne pas hésiter à faire appel à un avocat spécialisé : même si la loi est en retard, des axes juridiques existent (plainte pour vol, escroquerie, abus de confiance, harcèlement…). « Les contrats abusifs n’ont pas de valeur », souligne Me Michel, juriste, rappelant qu’un consentement arraché sous manipulation ou méconnaissance peut être contesté.

En l’absence d’une régulation formelle du secteur, c’est donc l’information et la solidarité qui servent de meilleure protection. Des créatrices établies, comme l’influenceuse Jade Lavoie au Québec, ont monté leurs propres agences plus éthiques – Jade a fondé une agence 100% féminine qui affiche « Chez nous, on respecte les femmes », signe que même de l’intérieur, on reconnaît la toxicité des managers masculinistes. D’autres partagent publiquement leurs mauvaises expériences pour éduquer les nouvelles venues et faire tomber les prédateurs. Il faudra sans doute du temps pour que la loi rattrape ces nouvelles formes d’exploitation en ligne. D’ici là, la meilleure arme reste la vigilance : ne pas céder aux chants des sirènes de l’argent facile sans voir le piège, et se rappeler qu’entre les mains d’un agent véreux, le rêve OnlyFans peut vite tourner au cauchemar. Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) – un adage qui, à l’ère des plateformes porno-lucratives, n’a jamais sonné aussi juste.


Sources:

Cette enquête s’appuie sur de nombreux témoignages de modèles publiés dans la presse, ainsi que sur les analyses d’avocats, journalistes et experts en cybercriminologie. Les références citées illustrent les cas et faits évoqués. Toutes les personnes mentionnées le sont sous pseudonyme le cas échéant, et les situations décrites reflètent les dérives documentées jusqu’en 2024-2025.

https://www.streetpress.com/sujet/1715692714-jeunes-femmes-arnaque-onlyfans-mym-porno-erotique-plainte-escroquerie

https://madeinperpignan.com/reseau-social-mym-createur-de-contenu-erotique-manager-temoignages-perpignan

https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/08/des-modeles-disent-avoir-ete-arnaquees-par-des-agences-de-marketing-qui-leur-promettent-de-devenir-riches-sur-onlyfans

https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/onlyfans-poursuivi-par-deux-hommes-qui-croyaient-parler-aux-creatrices-auxquelles-ils-etaient-abonnes_AN-202504020289.html

https://www.vice.com/en/article/onlyfans-management-agency-chatters/

https://www.taulersmith.com/rolling-stone-article-unruly-agency-exploitation/

🚀 Success stories : 5 créatrices qui ont transformé leur vie grâce à OnlyFans et MYM

On va pas se mentir : parfois, quand tu crées du contenu sur OnlyFans ou MYM, t’as des doutes. T’es peut-être en train de te demander si c’est vraiment possible de vivre confortablement de ça, si tu peux aller loin, ou si tu devrais juste prendre ça comme un petit hobby.

Bonne nouvelle : oui, c’est possible. Et aujourd’hui, je t’ai préparé 5 vraies success stories de créatrices comme toi, qui se sont lancées, ont cartonné, et ont littéralement transformé leur vie grâce à ces plateformes.

Prépare-toi une tasse de thé, de café, ou ce que tu veux, et viens te booster le moral en lisant leurs parcours inspirants.


🔥 1. Emma, de prof des écoles à entrepreneure du spicy

Emma était institutrice dans une petite ville du sud de la France, un métier sympa, mais mal payé, et franchement usant. Elle s’est lancée sur MYM sans trop y croire au début, juste pour arrondir ses fins de mois discrètement.

Résultat ? Au bout de quelques mois, elle gagne quatre fois son salaire d’instit, quitte son job sans regrets, et lance même une formation pour aider d’autres femmes à démarrer sur MYM. Aujourd’hui, elle gère son activité comme une vraie entreprise, et surtout, elle adore ce qu’elle fait.

✨ Sa leçon : « T’as le droit de changer de voie, même si ça surprend tout le monde. »


🎨 2. Chloé, la photographe devenue star d’OnlyFans

Chloé, c’était la photographe artistique qui en avait marre de galérer pour se faire connaître. Un jour, elle se dit qu’elle pourrait peut-être tester ses talents devant l’objectif plutôt que derrière.

Sur OnlyFans, elle mélange son sens artistique à une sensualité subtile. Très vite, son compte explose, et en un an, elle réalise qu’elle peut vivre confortablement en faisant ce qu’elle aime : créer, expérimenter, et jouer avec son image.

Aujourd’hui, Chloé voyage partout dans le monde pour shooter ses contenus et a même lancé une galerie photo virtuelle avec ses clichés.

✨ Sa leçon : « La créativité paye, surtout quand t’es authentique. »


🌍 3. Laura et Tom, le couple qui cartonne ensemble

Laura bossait dans un salon de beauté, Tom dans un garage automobile. Ils étaient jeunes, amoureux, mais franchement frustrés par leur quotidien. Un jour, pour rire, ils lancent un compte OnlyFans à deux.

Surprise : leur complicité fait un carton. Leur contenu “couple” devient viral, et au bout d’un an, ils lâchent tous les deux leur job pour gérer leur business en ligne à temps plein.

Ils vivent aujourd’hui dans leur maison de rêve, avec une liberté qu’ils pensaient impossible avant.

✨ Leur leçon : « L’amour et la complicité, c’est le meilleur business plan. »


📈 4. Sophia, étudiante en médecine devenue autonome financièrement

Sophia, c’est la meuf ultra-brillante qui galérait à payer ses études de médecine à Lyon. Elle décide de tenter MYM pour financer son cursus, avec une règle claire : aucun compromis sur son identité ou son anonymat.

En quelques mois, elle gagne assez pour arrêter de bosser à côté. Deux ans après, elle finance entièrement ses études, ses voyages, et même un appartement rien qu’à elle. Et le tout, sans jamais sacrifier ses études ni son éthique personnelle.

✨ Sa leçon : « Tu peux être ambitieuse sur MYM sans renoncer à tes principes. »


🚗 5. Léa, la maman solo qui a repris son indépendance grâce à OnlyFans

Léa, mère célibataire d’un petit garçon de 3 ans, jonglait entre des jobs alimentaires pas super épanouissants et les frais de garde qui la plombaient. Sur OnlyFans, elle trouve une activité qui lui permet d’être autonome financièrement, de bosser chez elle, et surtout, de s’occuper de son fils à plein temps.

Aujourd’hui, Léa gagne confortablement sa vie en produisant un contenu à son image, simple, spontané, et authentique. Elle a même lancé un podcast où elle partage son expérience pour aider d’autres femmes dans la même situation.

✨ Sa leçon : « Être maman solo ne t’empêche pas de réussir – au contraire. »


💪 Ce que ces histoires t’apprennent vraiment

Si je te partage ces histoires, c’est pas juste pour te vendre du rêve. C’est pour te rappeler que derrière chaque compte OnlyFans ou MYM, il y a de vraies femmes, avec des histoires uniques, des ambitions différentes, mais toujours une même volonté : vivre mieux, vivre libre, vivre selon leurs règles.

Oui, ça demande du boulot, de l’organisation, du courage, et parfois un peu de chance. Mais c’est possible. La clé, c’est d’être toi-même, de définir clairement ce que tu veux (et ne veux pas), et de te lancer sérieusement dans cette aventure.

Tu pourrais bien être la prochaine success story dont on parlera ici. T’es prête ?

📸 Tendances Pinterest 2025 : 10 idées esthétiques pour pimenter ton contenu OnlyFans & MYM

Bon, soyons claires : faire du contenu sexy, c’est pas juste poser en lingerie devant une lumière pourrie. Non. C’est un art. Une ambiance. Une vibe. Et Pinterest, c’est un peu notre caverne d’inspo magique quand on a le cerveau vide et qu’on veut sortir du sempiternel “photo sur le lit avec les fesses en l’air”.

Du coup, j’ai fouillé pour toi les tendances visuelles 2025 qu’on voit monter partout : Pinterest, Insta, TikTok… et je t’ai sélectionné 10 esthétiques stylées que tu peux adapter direct à ton contenu sur OnlyFans ou MYM.

Et non, t’as pas besoin d’un studio photo pro. Un bon décor, un peu d’ingéniosité, et ta personnalité suffisent largement à transformer un cliché en bombe visuelle.


1. 🕯 Le style “Old Money” revisité version spicy

Tu vois les looks à la Sofia Richie ? Les décors ambiance villa toscane, draps en lin blanc, miroir doré, coiffure ultra soignée, petit tailleur ou robe de soie vintage ?

✨ C’est l’élégance bourgeoise mais sexy. Tu prends les codes riches-classiques et tu les twists avec du regard caméra, des jeux de jambes, des décolletés profonds ou une culotte de satin apparente.

Bonus : tu peux jouer le rôle de la “wife secrète”, posée avec un verre de vin sur une terrasse, ou en train de lire dans un bain moussant. Luxe, calme et volupté.


2. 🌲 “Cottagecore coquin” (oui ça existe)

Le style cottagecore, c’est cette ambiance champêtre, nature, robes longues, fleurs séchées, lumière dorée… Un peu comme une meuf qui vit seule dans une forêt enchantée et fait des tartes aux pommes topless.

Tu peux shooter dans un champ, dans ton jardin, ou même recréer l’ambiance en intérieur avec quelques accessoires : nappe vichy, tasses rétro, bouquets champêtres, lumière naturelle.

Pose avec un bouquin, une robe ouverte, les cheveux en vrac, un peu sauvage… et hop, t’as une série Pinterest-friendly ultra charmante.


3. 🩶 Gris minimaliste et poses arty

On part sur une vibe studio photo moderne, très clean et épurée. Mur gris ou blanc, fond neutre, vêtements monochromes (gris, noir, beige), lumière naturelle ou lampe unique.

Ici, tout est dans la pose et le regard. Assise par terre, dos nu face au mur, main dans les cheveux, profil sensuel, peu d’accessoires.

Tu fais respirer l’image. C’est soft, classe, ultra pro. Et ça fait très « shoot éditorial de magazine », même si t’as juste utilisé ton salon et ton iPhone.


4. 🎮 Cosplay sexy, mais “aesthetic”

Les déguisements, c’est pas juste pour Halloween ou les fans hardcore d’anime. Tu peux reprendre l’idée du cosplay mais en version douce et sexy.

Par exemple :

  • Une Lara Croft minimaliste (short, tresse, pose badass)
  • Une étudiante vintage façon Gossip Girl 2007
  • Un petit clin d’œil à Harley Quinn, version pastel

Pinterest raffole de ces ambiances visuelles où le fantasme rencontre l’esthétique. Tu peux te créer une vraie identité récurrente avec ça.


5. 🧼 Ambiance salle de bain soft érotique

Oublie le cliché “selfie miroir avec flash crado”. On parle ici d’une salle de bain transformée en temple sensuel.

Bain moussant, rideau transparent, lumière tamisée (ou bougies), mousse sur les épaules, miroir embué avec un doigt qui écrit “kiss me” dessus…

Tu peux même jouer sur le flou : une silhouette à travers le rideau de douche, des gouttes sur la peau, ton reflet partiel dans un miroir… C’est intime, poétique, et super engageant.


6. 💡 Light & shadow play : l’art de la lumière

Une simple source de lumière directionnelle peut transformer un contenu basique en œuvre d’art.

Lumière naturelle à travers un volet, lampe de chevet projetée sur ton dos, halo de lumière circulaire sur ton visage… Tu joues avec l’ombre pour suggérer plus que tu ne montres.

Ça donne un rendu cinématographique, très sophistiqué, et t’as pas besoin de montrer grand-chose pour être ultra captivante.


7. 🛼 Retour des 90s (et début 2000)

Le revival Y2K continue : string qui dépasse du jean taille basse, débardeur Baby Spice, gloss miroir, petites couettes, filtres vintage.

Fais une séance “locker room” avec casquette vissée sur la tête, chewing-gum, roller… ou même dans ta chambre avec un vieux Nokia en main, façon “meuf en pleine sextape 2003”.

C’est fun, second degré, sexy-désinvolte. Et Pinterest en raffole.


8. 🧸 Kawaii sexy (mais pas cliché)

Un lit en peluche, une lumière rose pastel, des chaussettes hautes, un sweat trop grand, des petites pinces à cheveux en forme de cœur…

L’idée ici, c’est pas de faire la gamine, hein. C’est d’adopter une esthétique douce, naïve, mais assumée.

Pose avec un regard caméra qui dit “je suis adorable, mais je vais te faire craquer”. Mélange de sucre et de feu. Ça marche très bien pour un contenu en mode teasing ou selfie du jour.


9. 🖤 Ambiance chambre noire et néons

T’as vu ces shoots ultra stylés avec des lumières LED rouges, bleues, violettes ? C’est pas si compliqué à faire, et le rendu est fou.

Tu peux acheter une simple lampe néon ou ruban LED, tamiser ta pièce, et jouer avec le cadrage : reflets dans un miroir, contre-jour coloré, pose dramatique sur un lit défait…

C’est très “club privé + film noir”, et ça explose visuellement sur Pinterest.


10. ✨ “Day in the life” version glam

Parfois, le plus sexy, c’est juste de te montrer dans ta vie de tous les jours… mais en la stylisant.

Ta routine make-up avec une serviette dans les cheveux, ton café du matin en culotte, toi qui fais ton lit à moitié nue, ou qui mets de la crème sur tes jambes sur le canapé…

Tu ajoutes une petite touche mode (bijoux, talons, body en dentelle) et un cadrage propre, et hop : tu montres ton quotidien sous un angle esthétique, féminin, réaliste et séduisant.


🌟 En résumé ?

Créer du contenu qui attire l’œil et qui donne envie, ça passe aussi par le style visuel que tu proposes. Et pas besoin d’être photographe pro ou mannequin d’agence.

Tu peux adapter toutes ces vibes à ta personnalité, ton espace, ton matos, et surtout à ta propre vision de la sensualité.

Pinterest et les réseaux adorent l’authenticité visuelle, la cohérence esthétique et les univers affirmés. Alors fais-toi kiffer, teste, mélange les styles, et crée ta propre signature visuelle.

Et si t’es en panne d’idées ? Reviens lire cette liste, elle t’attendra avec un thé (ou une vodka, on juge pas).

📹 Réussir tes live-shows OnlyFans et MYM sans stresser : mes astuces pratiques

Faire un live-show devant tes abonnés, c’est probablement une des façons les plus fun (et rentables !) de booster ton compte OnlyFans ou MYM. Mais on va pas se mentir : ça fout aussi pas mal de pression. Entre le stress technique, la peur du direct, et la crainte du moment gênant où personne ne réagit, y’a de quoi hésiter. Mais t’inquiète, copine, j’suis là pour t’aider à gérer tout ça !

Voici mes astuces pratiques, testées et approuvées, pour que ton prochain live-show soit un vrai succès (et sans crise d’angoisse à la clé !).


🎥 1. Prépare ton setup à l’avance (vraiment)

Le secret numéro un d’un live réussi, c’est la préparation technique. Ça a l’air relou, mais c’est essentiel :

  • Vérifie ta connexion internet (une bonne 4G ou un Wi-Fi solide)
  • Charge à fond ton téléphone ou ordi (prévois même un câble à portée de main)
  • Choisis ta lumière (idéalement une ring light, sinon une bonne lumière naturelle)
  • Fais des tests avant (un petit live privé pour toi seule)

Le jour J, t’as juste à appuyer sur “démarrer” et t’es sereine, prête à kiffer ton moment.


💡 2. Planifie ce que tu veux faire (sans tout scripter)

Si t’as peur du blanc ou du moment gênant, tu peux prévoir quelques idées à l’avance :

  • Un petit jeu interactif avec tes fans (pose des questions, fais-les participer)
  • Une séance FAQ spicy où tu réponds à leurs questions
  • Un petit teasing ou une annonce spéciale à la fin du live

Mais attention, ne script pas tout. Les abonnés adorent l’impro, le naturel, les petits moments spontanés. Laisse de la place pour du vrai direct !


🍷 3. Crée-toi une vraie ambiance chill

Faire un live, c’est comme inviter tes abonnés chez toi. Crée donc une ambiance sympa :

  • Mets-toi à l’aise dans une tenue confortable mais qui te fait te sentir belle
  • Prépare-toi une boisson (un thé chaud, un verre de vin, peu importe)
  • Mets une musique de fond douce et agréable (attention aux droits d’auteur par contre !)

Si tu es détendue et dans ton élément, tes abonnés vont le ressentir tout de suite. Et ils adorent ça.


🧑‍💻 4. Pense à interagir avec tes fans (pour de vrai)

L’intérêt numéro 1 d’un live-show, c’est l’interaction directe avec tes abonnés. Donc fais-les participer !

  • Réponds à leurs commentaires en direct (lis les noms des plus fidèles, ça fait toujours plaisir)
  • Demande-leur des suggestions pour tes prochains contenus
  • Remercie-les sincèrement pour leur présence (et leurs tips s’ils t’envoient des dons)

Cette proximité, c’est exactement ce qui rend les abonnés accros à tes lives.


🚫 5. Gère les trolls et les lourds sans stress

Tu peux malheureusement tomber sur des commentaires relous en direct, c’est inévitable. Mais garde toujours ton calme :

  • Ne réponds pas aux provocations (ignore-les ou supprime-les discrètement si possible)
  • N’hésite pas à bloquer directement un compte trop agressif
  • Concentre-toi plutôt sur les abonnés qui t’envoient du love et du soutien

Tu verras, les trolls se fatiguent très vite quand ils ne reçoivent pas d’attention.


🔥 6. Prévois un moment fort dans ton live

Pour booster l’engagement, prévois un moment spécial vers la fin de ton live :

  • Une révélation sexy ou une petite surprise
  • Un moment teasing pour un contenu futur que tu annonces uniquement pendant le live
  • Une offre spéciale en direct (genre un pack photos exclusif envoyé uniquement à ceux présents en live)

Ça crée une vraie attente, et ça fidélise encore plus tes abonnés.


⏳ 7. Pas trop court, pas trop long : la durée parfaite

Un live trop court laisse tes fans sur leur faim. Trop long, ils décrochent.

La durée idéale ? Entre 20 et 45 minutes, selon ta capacité à tenir l’ambiance. C’est assez pour créer de l’interaction, mais pas trop pour t’épuiser ou perdre leur attention.


🍒 Bonus : le replay, ton meilleur ami

Si ta plateforme le permet, enregistre le live et propose-le en replay à tes abonnés absents. Tu peux même le vendre à part en version payante. Double bénéfice !


💋 Conclusion ? Lance-toi, et amuse-toi !

Un live-show réussi, c’est simplement une créatrice détendue, qui partage un moment fun avec ses abonnés. Prépare un minimum ton setup, détends-toi au maximum, et rappelle-toi toujours : si toi tu t’amuses, tes abonnés vont s’éclater avec toi.

Alors respire, souris, et appuie sur “Démarrer” ! 🚀

🌟 Success stories : 5 créatrices qui ont changé leur vie grâce à OnlyFans et MYM

OnlyFans et MYM, ça peut être bien plus qu’un simple revenu complémentaire. Pour certaines femmes, ces plateformes sont devenues de véritables tremplins, des moyens de reprendre leur vie en main, d’accomplir des rêves qu’elles pensaient impossibles. Et parce que rien n’inspire mieux que de vraies histoires de réussite, aujourd’hui, je te présente 5 success stories de créatrices qui ont littéralement changé leur destin grâce à leur compte.

💸 1. Lola : De mère célibataire à entrepreneure indépendante

Quand Lola a lancé son compte MYM, elle était mère célibataire de deux enfants, coincée dans un boulot alimentaire qu’elle détestait. Aujourd’hui, elle génère plus de 10 000 euros par mois, gère sa propre marque de lingerie et finance elle-même ses projets immobiliers.

Son secret ? De la régularité, une vraie proximité avec ses abonnés, et surtout : elle a fait de sa maternité et de sa vie perso une vraie force, montrant qu’on peut être maman et sexy, ambitieuse et indépendante.

🌎 2. Chloé & son tour du monde financé grâce à OnlyFans

Chloé rêvait depuis toujours de voyager, mais avec un salaire d’étudiante et des jobs précaires, elle n’arrivait jamais à économiser suffisamment. En créant son compte OnlyFans, elle a rapidement compris que son charme naturel et son authenticité plaisaient énormément.

Résultat ? En à peine 6 mois, elle a pu économiser assez pour financer entièrement son premier grand voyage, puis un second, et aujourd’hui, elle voyage partout dans le monde tout en créant du contenu lifestyle et sexy. Sa communauté la suit pour son énergie, ses aventures, et bien sûr, son sourire communicatif.

💪 3. Eva, l’influenceuse body positive qui cartonne sur MYM

Eva ne rentrait pas dans les standards classiques de beauté, mais elle a décidé de s’en foutre royalement et de s’assumer à 100 %. En créant son compte MYM, elle a misé à fond sur le body positivisme, montrant ses formes, ses imperfections, ses complexes qu’elle a appris à aimer.

Et bingo : aujourd’hui, elle gagne sa vie grâce à une communauté hyper engagée qui adore son authenticité et son message de confiance en soi. Elle est même devenue ambassadrice de plusieurs marques de lingerie inclusive.

🚀 4. Mélissa : du chômage au top 1 % OnlyFans

Mélissa a perdu son job pendant la crise Covid, et elle s’est retrouvée sans revenu du jour au lendemain. Plutôt que de désespérer, elle s’est lancée sur OnlyFans un peu par hasard, avec juste son téléphone et beaucoup de détermination.

En seulement un an, elle est arrivée au fameux « Top 1 % », générant des revenus à 5 chiffres chaque mois. Mélissa est la preuve qu’on n’a pas besoin de matériel pro ou d’une plastique parfaite pour réussir : juste de la créativité, de la persévérance, et un bon sens du marketing.

🎓 5. Laura finance ses études de médecine grâce à MYM

Laura rêvait de devenir médecin, mais les frais étaient exorbitants. En créant un compte MYM discret, où elle jouait la carte du mystère et de l’anonymat (sans jamais montrer son visage), elle a réussi à générer un revenu suffisant pour payer entièrement ses frais de scolarité et même son logement étudiant.

Aujourd’hui, Laura continue ses études sans stress financier, tout en gardant une activité très bien cadrée et respectueuse de ses propres limites.

💭 La morale de l’histoire ?

Ce que ces 5 créatrices montrent clairement, c’est qu’OnlyFans et MYM peuvent être bien plus qu’une simple plateforme de contenu sexy : c’est une véritable opportunité de reprendre sa vie en main, d’atteindre ses objectifs et de briser des barrières sociales et financières.

Peu importe tes raisons, tes ambitions ou ton style, n’oublie jamais que le succès vient avant tout de ta propre conviction. Ces femmes n’ont pas juste gagné de l’argent : elles ont gagné en liberté, en confiance et en pouvoir sur leur destin.

Alors, pourquoi pas toi ? 🚀

🚨 Les 5 erreurs à éviter absolument sur OnlyFans et MYM en 2025

On va parler vrai deux minutes : créer du contenu sexy, gérer ses abonnés, ses promos, ses shootings… ça fait beaucoup. Et quand tu gères autant de trucs en même temps, t’es pas à l’abri de faire des erreurs. Certaines sont anecdotiques, mais d’autres peuvent carrément plomber ton compte.

Mais respire, copine, j’suis là pour t’éviter ça ! Aujourd’hui, on fait un petit tour des 5 erreurs à absolument éviter sur OnlyFans et MYM en 2025. Prends note, et ta carrière de créatrice restera au top toute l’année.


❌ 1. Négliger les nouvelles fonctionnalités (coucou les stories)

Chaque année, OnlyFans et MYM ajoutent des nouvelles options pour aider les créatrices à booster leur contenu. En 2025, les stories vont probablement devenir incontournables, tout comme les live-shows ou encore les DM vocaux.

L’erreur à ne pas faire ? Ignorer ces outils en mode “ça sert à rien”.
Pourquoi ? Parce que tes abonnés aiment la nouveauté. Ils aiment les contenus variés et interactifs. Et surtout, l’algo de ces plateformes favorise souvent les créatrices qui utilisent pleinement ces nouvelles fonctionnalités.

Alors prends un peu de temps chaque mois pour tester les nouveautés. Tes fans (et tes revenus) te remercieront.


💬 2. Envoyer les mêmes messages copiés-collés à tous tes abonnés

C’est tentant, je sais. T’as 300 abonnés, t’as pas envie de te fatiguer à écrire à chacun d’eux individuellement. Mais attention : le spam, personne n’aime ça. Et les messages impersonnels, ça se remarque direct.

Essaie plutôt de :

  • Personnaliser un minimum (avec leur prénom ou pseudo)
  • Utiliser quelques templates sympas que tu adaptes légèrement
  • Répondre vraiment aux commentaires et messages perso de tes fans fidèles

Crois-moi, une vraie relation avec tes abonnés, c’est LE truc qui va fidéliser ton public à long terme.


💸 3. Fixer des prix trop bas (ou trop hauts) sans stratégie

On va pas se mentir : la tarification, c’est compliqué. Trop bas, tu risques de dévaloriser ton travail. Trop haut, tu peux faire fuir tes abonnés potentiels.

La bonne stratégie ?

  • Fais des tests régulièrement pour ajuster tes tarifs (tu peux monter progressivement)
  • Regarde les créatrices qui ont une audience similaire à la tienne
  • Propose régulièrement des offres spéciales ou des bundles pour attirer et fidéliser tes abonnés

Et surtout, ne brade jamais ton contenu par peur de ne pas être assez bonne. Ton temps, ton énergie et ta créativité méritent d’être correctement valorisés.


📅 4. Publier irrégulièrement (aka la meilleure façon de disparaître)

Oui, la liberté est le principal avantage de bosser sur OnlyFans ou MYM. Mais attention : publier une fois toutes les trois semaines, puis disparaître deux mois, puis revenir comme une fleur, ça ne marche pas.

Tes abonnés aiment la régularité. Ils aiment savoir qu’ils peuvent compter sur toi. Si tu veux vraiment vivre confortablement de ton activité, tu dois publier souvent et régulièrement.

La bonne astuce ? Fais-toi un petit calendrier éditorial à l’avance. Une publication tous les 2-3 jours, c’est déjà un super rythme. Et si t’as pas d’idées ? Prépare-toi quelques séries photos ou vidéos d’avance quand tu te sens créative, histoire de toujours avoir quelque chose à publier sous le coude.


🔐 5. Oublier la sécurité (et risquer le shadowban ou pire)

Tu crées du contenu adulte, ce qui veut dire que tu dois être super prudente avec les règles des plateformes et ta propre sécurité en ligne.

Les erreurs fréquentes à éviter absolument :

  • Utiliser des mots interdits ou borderline dans tes publications (attention aux termes explicites dans tes titres ou descriptions)
  • Laisser fuiter des infos perso sans faire exprès (adresse, nom réel, photos trop facilement identifiables)
  • Négliger les paramètres de confidentialité sur tes réseaux sociaux externes

Le shadowban (être invisible temporairement sur la plateforme) ou le vol de données, c’est pas une blague. Reste vigilante sur tout ça, et tu travailleras beaucoup plus sereinement.


🎯 En résumé : reste informée, authentique, régulière, stratégique et prudente !

Être créatrice sur OnlyFans ou MYM, c’est génial quand tu évites ces pièges classiques. Garde bien en tête ces erreurs à ne pas commettre, et ton activité ne pourra que se développer en 2025.

Tu mérites de réussir sans stress, sans mauvaise surprise, et sans erreur qui plombe ton compte. Maintenant que t’as tout en main, plus d’excuse : go tout exploser cette année ! 💥

💬 Tribune : OnlyFans et MYM, empowerment féminin ou exploitation ? Parlons-en sans tabou

OnlyFans et MYM, c’est un peu LE sujet brûlant qui met tout le monde d’accord… pour être en désaccord. D’un côté, t’as ceux qui crient à l’exploitation, à la marchandisation du corps féminin. De l’autre, celles qui revendiquent la liberté, l’empowerment, la reprise en main de leur corps et de leurs finances. Mais où se situe vraiment la vérité dans tout ça ? Spoiler : comme souvent, elle se trouve quelque part au milieu.


Je vais pas te mentir, quand j’ai commencé à écrire sur OnlyFans et MYM, j’avais plein de questions. Est-ce que c’est vraiment empowering ? Est-ce que c’est dangereux ? Est-ce que c’est juste une tendance temporaire ou quelque chose de profond dans notre manière de vivre notre féminité et notre sexualité aujourd’hui ?

Après avoir discuté avec pas mal de créatrices, après avoir écouté des témoignages, lu des articles, et vécu l’expérience moi-même, voici ce que j’en pense sincèrement.

💪 Empowerment : reprendre le contrôle

Le premier argument qu’on entend souvent côté empowerment, c’est la liberté. Liberté de choisir ce qu’on montre, comment on le montre, à qui on le montre, et combien ça coûte. Franchement, ça, c’est pas un petit truc.

Quand t’as passé ta vie à te faire dicter comment tu dois t’habiller, comment tu dois parler, comment tu dois plaire, reprendre en main tout ça, c’est puissant. Beaucoup de créatrices disent que OnlyFans ou MYM leur a permis de s’assumer, de se sentir belles, désirables, fortes. C’est pas rien.

Puis y’a l’aspect financier. On ne va pas se cacher derrière des discours hypocrites : gagner sa vie grâce à son image et son corps, c’est aussi une forme d’indépendance hyper puissante. Certaines femmes financent leurs études, leurs projets, ou deviennent totalement indépendantes financièrement grâce à leur contenu. C’est une forme de liberté qu’on ne peut pas négliger.

Mais bien sûr, tout n’est pas rose, et ça serait mentir que de le prétendre.

⚠️ Exploitation : les zones grises qu’on n’aime pas trop regarder

Ce que disent les critiques, c’est que même si on choisit ce qu’on montre, est-ce qu’on choisit vraiment pourquoi on le fait ? Est-ce que c’est toujours aussi libre et assumé qu’on veut le croire ? Parfois oui, parfois non.

Certaines créatrices parlent de la pression constante à produire, à être toujours sexy, toujours dispo, toujours souriante. Cette pression peut être épuisante à la longue. Quand on se retrouve à devoir répondre à des demandes toujours plus exigeantes pour maintenir ses revenus, ou quand on se sent obligée d’aller toujours plus loin pour fidéliser ses abonnés, là, on peut parler de zones grises où le consentement devient flou.

Et puis, soyons honnêtes : il y a aussi une question de jugement social. Même si tu assumes ton activité, tu peux vite te retrouver isolée, critiquée, voire rejetée par tes proches. Ça, c’est une réalité qu’on ne peut pas nier et qui pèse lourd dans la balance.

🤔 Alors, où est la vérité ?

Si tu veux mon avis, la vérité, c’est qu’il n’y a pas UNE vérité unique.

La création de contenu sur OnlyFans ou MYM peut être une vraie opportunité pour beaucoup de femmes. Elle peut représenter une forme de liberté, une façon de reprendre le contrôle sur sa sexualité, sur son corps, et sur son argent. Et ça, je ne l’enlèverai jamais à celles qui le ressentent comme ça.

Mais je crois aussi qu’on doit rester lucides sur les risques, les limites et les pressions réelles que ça implique. Ce n’est pas toujours une aventure parfaite, loin de là. C’est un choix qui mérite d’être mûrement réfléchi, qui mérite d’être pris en toute conscience.

Ce qui est essentiel, c’est que ce choix reste réellement personnel, que les créatrices soient soutenues, protégées, informées. Ce qui est indispensable, c’est qu’elles puissent exercer leur activité en toute sécurité, physique comme psychologique.

✨ La clé, c’est toi : ton choix, tes règles

En fait, ce débat empowerment vs exploitation, il se joue à un niveau très personnel. C’est toi qui choisis comment tu vis cette expérience. C’est toi qui fixes tes limites, c’est toi qui décides jusqu’où tu veux aller, pourquoi tu le fais, et ce que ça signifie pour toi.

Tu peux être une femme forte et indépendante sur OnlyFans ou MYM, et en même temps ressentir des doutes, des limites ou des moments difficiles. Les deux ne sont pas contradictoires.

Ce qu’on devrait retenir de ce débat, c’est qu’il faut arrêter de juger, et plutôt commencer à écouter. À écouter celles qui vivent l’expérience, celles qui en tirent quelque chose de positif, celles qui ont besoin d’aide, celles qui ont simplement envie d’en parler ouvertement sans se faire coller une étiquette.

💬 En conclusion ?

OnlyFans et MYM ne sont ni totalement bons ni totalement mauvais. Ce sont des outils puissants qui peuvent être incroyables comme dangereux, selon comment on les utilise. Ce sont des plateformes où l’empowerment et l’exploitation coexistent souvent à des degrés différents, selon chaque créatrice, chaque histoire, chaque parcours.

La seule chose dont je suis absolument sûre, c’est que chaque femme mérite qu’on la respecte dans son choix. Peu importe si tu vois ça comme un acte révolutionnaire ou comme une simple activité rémunératrice : c’est ton choix, ta liberté, ton corps.

Et à partir de là, personne ne devrait avoir le droit de te juger, te dicter ta conduite, ou décider à ta place ce qui est bon ou mauvais pour toi.

La vraie question, finalement, n’est pas de savoir si OnlyFans et MYM sont bons ou mauvais, mais de s’assurer que toutes celles qui s’y aventurent le font en toute liberté, en toute sécurité, et avec tout le soutien dont elles ont besoin.

C’est à cette condition seulement qu’on pourra vraiment parler d’empowerment féminin.

📸 Gagner confiance en soi devant la caméra : mes astuces pour kiffer tes photos et vidéos sur OnlyFans & MYM

Ok, soyons vraies une minute : poser en lingerie, faire une vidéo sexy ou se prendre en selfie version bombasse, c’est pas naturel pour tout le monde. Même si t’es belle (et tu l’es), même si t’as l’habitude de te prendre en photo, y’a des jours où tu te sens juste pas à l’aise. Et c’est normal.

Créer du contenu, c’est pas juste une histoire de corps ou de lumière, c’est aussi une question de mental. De confiance. D’estime de soi. Et parfois, t’as beau avoir le bon maquillage et la bonne lumière, si dedans, t’es pas alignée, ça se voit.

Alors aujourd’hui, j’te partage mes petits secrets pour être plus à l’aise devant l’objectif, même les jours où t’as juste envie de te cacher sous la couette. On parle pas de devenir mannequin du jour au lendemain, hein. On parle de te sentir bien dans ta peau, dans ton énergie, dans ta vibe.


🪞 1. Commence par te regarder… pour de vrai

Avant de vouloir “faire une belle photo”, commence par te reconnecter avec ton reflet. Pas juste pour te maquiller. Genre regarde-toi vraiment.

Prends 5 minutes. Mets-toi devant ton miroir. Habillée, nue, peu importe.
Regarde ton visage, ton corps, tes expressions. Pas pour te juger. Juste pour reprendre contact.

Tu vas voir : plus tu t’habitues à ton image, plus tu vas désamorcer cette petite voix reloue qui te dit “j’suis pas photogénique”, “j’ai l’air bizarre” ou “cette pose est chelou”.

💡 Astuce : fais-le souvent. C’est comme un muscle, la confiance. Plus tu la travailles, plus elle devient naturelle.


🎵 2. Crée ton petit rituel “shooting vibe”

Tu veux kiffer ton moment devant la caméra ? Prépare-le comme un petit rituel sexy.

  • Mets une playlist qui te donne la pêche (ou qui te chauffe, c’est selon le mood 😏)
  • Prépare une tenue qui te fait sentir belle (même si tu finis à poil, c’est pas grave)
  • Allume une bougie, une lumière douce, ferme les volets… crée ton ambiance

L’idée, c’est que tu sois dans ta bulle, dans ton moment, pas dans la pression de “faut que je fasse du contenu”. Et tu verras, ça change tout.


🪄 3. Accepte que la perfection, c’est chiant

Tu sais ce qu’il y a de plus sexy ? Ce n’est pas d’être parfaite.
C’est d’être vivante. Authentique. Présente.

On s’en fout que ta hanche dépasse un peu, que ton eyeliner soit pas symétrique, ou que ta cuisse se plie bizarre. Personne ne te suit pour voir une Barbie Photoshop.

Les abonnés kiffent les sourires vrais, les regards intenses, les attitudes naturelles.
Donc relâche un peu la pression. Garde les poses cheloues, les ratés, les fous rires. Tu peux même les poster un jour, tu verras le love que tu vas recevoir.


📷 4. Shoote en rafale et fais le tri après

Tu sais ce qui aide à se décoincer ? Arrêter de vouloir LA photo parfaite du premier coup.

👉 Mets ton tel ou ton appareil en mode rafale, fais une série de 15-20 photos dans la même pose, bouge un peu entre chaque, change légèrement ta main, ton regard, ta bouche.

Ensuite, tu fais le tri tranquillou. Y’en aura sûrement une ou deux où tu vas te dire : “Attends… c’est moi, ça ? 🔥”

Et même si les autres sont bof ? On s’en fout. Tu gardes ce qui te plaît, point.


🎥 5. Pour la vidéo : pense à ton “personnage”

Quand tu filmes, surtout si tu parles ou fais du contenu perso, tu peux te sentir un peu gauche au début. Genre “je parle à qui là, exactement ?” 😅

La technique que plein de créatrices utilisent, c’est de se créer une sorte de “personnage”, une version d’elles un peu amplifiée.

Pas un mensonge. Juste une version plus assumée, plus “showtime”.

Tu peux te dire : “Ok, là je suis la version confiante de moi. Celle qui sait ce qu’elle veut, qui aime être désirée, qui s’éclate.”

🧠 C’est comme enfiler un costume mental. Et tu verras, à force de le faire, ce personnage et toi, vous finirez par ne faire qu’un.


💃 6. Utilise ton corps… comme un langage

T’as pas besoin de poser comme une Insta-girl figée pour être sexy.
Ton corps peut bouger, respirer, vivre.

Joue avec :

  • tes mains (dans les cheveux, sur les hanches, contre ta bouche)
  • ton regard (fuyant, intense, amusé)
  • ta posture (penchée en avant, assise de côté, debout contre un mur)

Teste, observe, amuse-toi. Même les gestes “banals” peuvent devenir super sensuels quand tu les fais en conscience.


🧘‍♀️ 7. Respire, relâche, recommence

Et si tu bloques, que rien ne te plaît, que tu te trouves moche sur 100 photos… respire. Relâche. Reviens plus tard.

Y’a pas de pression. T’as le droit d’avoir un jour sans. T’as le droit de pas te sentir au top à chaque shooting.

La confiance, c’est pas un bouton ON/OFF. C’est un chemin. Et t’es déjà dessus.

Alors sois douce avec toi. Parle-toi comme tu parlerais à ta meilleure pote.
Et rappelle-toi : tu es canon, même quand tu ne t’en rends pas compte.


🖤 En conclusion ?

Être à l’aise devant une caméra, c’est pas réservé aux mannequins ou aux influenceuses nées.
C’est un mélange de pratique, d’acceptation, et de kiff. Et ça, c’est à ta portée.

Alors continue à te montrer, à créer, à t’exprimer. Même si t’as le trac. Même si t’as un bouton. Même si tu trouves que ton nez est chelou aujourd’hui.

T’es belle. T’es légitime. Et t’as toute ta place.

🔐 Sécurité en ligne : comment protéger ta vie privée quand tu crées du contenu OnlyFans ou MYM

On va pas se mentir, le taf de créatrice de contenu sur OnlyFans ou MYM, c’est kiffant à plein d’égards. Liberté, créativité, indépendance financière… mais aussi : exposition, risques, et parfois mauvaise curiosité des autres. Et ça, faut le prendre au sérieux.

Aujourd’hui, on va parler sécurité. Pas pour te faire flipper, mais pour que tu sois maîtresse de ta vie numérique. Que tu veuilles rester 100% anonyme, juste préserver ta tranquillité, ou éviter les petites (ou grosses) galères, ce guide est pour toi.

Allez, pose ton café, mets ton téléphone en mode avion, et on se fait un petit tour d’horizon des bons réflexes pour rester en sécurité en tant que créatrice. 🔐💋


👻 1. Ton identité : ce que tu choisis de montrer (ou pas)

D’abord, il faut être claire : tu as le droit de rester anonyme. Tu n’es pas obligée d’utiliser ton vrai prénom, de montrer ton visage, ni même de dire dans quelle ville tu vis.

Et même si tu montres ton visage (ce qui est courant sur OnlyFans/MYM), tu peux garder le reste de ta vie privé.

Quelques bons réflexes :

  • Choisis un pseudo unique (évite les trucs trop proches de ton vrai nom)
  • Crée une nouvelle adresse mail dédiée à ton activité
  • Crée un compte bancaire séparé si possible (ou au moins un RIB dédié)
  • Ne donne jamais ton adresse perso à un abonné, même “sympa”
  • Et bien sûr : pas de prénom de tes enfants, plaque d’immatriculation en fond, ou photos prises devant chez toi.

🧠 Pense toujours à ça : une photo postée, c’est une info publiée. Et ça peut voyager vite.


📷 2. Les photos : attention aux petits détails

Toi tu vois une belle photo sexy, eux ils voient : un fond de miroir avec un diplôme encadré, un autocollant sur ton ordi, une photo de ton chien avec ton nom sur le collier.
C’est pas de la parano, c’est de la vigilance de base.

👉 Avant de publier, prends l’habitude de scruter tes photos comme un stalker :

  • Y a-t-il un truc identifiable en arrière-plan ?
  • Un reflet chelou ? (genre téléphone visible, autre personne)
  • Un fichier sur ton ordi qui traîne ? Une date, un lieu ?

Et si tu veux assurer à fond, utilise une app comme Photo Exif Editor pour supprimer les données GPS des photos prises avec ton smartphone. Parce que oui, parfois, tes photos enregistrent ta position sans que tu le saches 😬


🧑‍💻 3. Navigue (un peu) comme une espionne

Tu bosses en ligne = tu laisses des traces. Mais tu peux en laisser beaucoup moins en adoptant quelques réflexes simples.

  • Navigue toujours en mode incognito quand tu te connectes à ton compte créatrice
  • Utilise un VPN si tu veux vraiment brouiller les pistes (NordVPN, ProtonVPN…)
  • Évite de lier ton compte pro à ton compte Facebook ou Google perso
  • Ne sauvegarde jamais tes mots de passe dans ton navigateur (utilise un gestionnaire comme Bitwarden ou 1Password)

C’est pas que t’as “quelque chose à cacher”. C’est que t’as pas à tout exposer non plus. C’est toi qui choisis ce que tu montres.


📱 4. Téléphone : fais le ménage

Ton téléphone, c’est ton QG. Mais il peut aussi devenir ton pire ennemi si t’y mélanges tout.

✂️ Fais-toi un compartiment “pro” clair :

  • Un dossier avec tes apps pro (OnlyFans, MYM, Canva, VPN, etc.)
  • Une appli de messagerie dédiée si tu échanges avec des fans
  • Un téléphone secondaire si tu veux une vraie séparation (certains le font)

Et surtout : mets un code de verrouillage solide, pas “0000” ou ta date de naissance 🙃.
Active aussi la double authentification partout où c’est possible.

Ah, et pense à déconnecter les sauvegardes automatiques vers ton cloud perso. On ne veut pas de tes nudes professionnels qui apparaissent par erreur dans l’album familial sur Google Photos 😅


💬 5. Les échanges avec les fans : douce, mais pas naïve

La plupart des abonnés sont là pour le kiff et le soutien. Mais parfois, y’a des gens relous, insistants, ou carrément flippants.

Règles d’or pour échanger en sécurité :

  • Ne partage jamais ton numéro perso
  • Ne te laisse pas embobiner par les promesses chelou genre “je peux t’envoyer 1000€ si tu me fais confiance”
  • Si quelqu’un insiste pour te parler hors plateforme : refuse ou propose un paiement via la plateforme avec contrôle
  • Si un fan dépasse les bornes, bloque-le sans culpabilité

Tu n’as aucune obligation de “faire plaisir” ou de répondre à tout. Tu es une créatrice, pas une hotline gratuite.


🧠 6. En cas de doxxing, vol de contenu ou menace

Ok, c’est rare, mais si ça t’arrive, il faut être prête.

Le doxxing, c’est quand quelqu’un essaie de révéler ta vraie identité ou de publier tes infos perso sans ton accord.

Le vol de contenu, c’est quand quelqu’un diffuse tes photos ailleurs sans autorisation.

Que faire ?

  • Garde des captures d’écran de tout comportement suspect
  • Contacte le support de la plateforme (OnlyFans/MYM) : ils ont des procédures
  • Utilise des outils comme Remove.bg ou Google Images inversée pour repérer où tes images circulent
  • Pour le vol, tu peux faire des demandes de DMCA (demande de retrait pour atteinte aux droits d’auteur)
    👉 Sites utiles : https://www.dmca.com/, https://www.takedownpiracy.com/

Et si une vraie menace te touche (chantage, harcèlement…), n’hésite pas à porter plainte. Même si c’est dur. Tu n’es pas seule. Il existe des assos pour t’accompagner (genre Stop Fisha en France).


💋 7. Ton corps, ton image, ton choix

En fait, tout ça, c’est juste une façon de reprendre le pouvoir sur ce que tu montres, et à qui.
Créer du contenu sexy ne veut pas dire que t’acceptes que tout le monde entre dans ta vie. T’as le droit de poser des limites. Et t’as le droit qu’on les respecte.

La sécurité en ligne, c’est pas un délire de parano. C’est un acte d’amour envers toi-même.

Tu mérites de créer dans la paix, la liberté, et la confiance. 🖤

💞 Vie perso vs vie pro : comment gérer ton OnlyFans ou MYM sans foutre le feu à ton couple (ou ta famille)

Soyons honnêtes une seconde : gérer un compte OnlyFans ou MYM, c’est déjà une sacrée mission. Mais alors, essayer de faire ça tout en maintenant une vie perso équilibrée… c’est un sport olympique.

Entre les photos à shooter, les messages à envoyer aux abonnés, les idées de contenus, les promos sur les réseaux, les DM qui débordent à 2h du mat… et de l’autre côté, ton mec qui veut juste regarder une série tranquille ou ta famille qui te demande pourquoi t’es “tout le temps sur ton téléphone” — ouais, on connaît la chanson.

Alors aujourd’hui, on va parler vrai : comment tu fais pour pas exploser en vol ? Comment tu t’organises pour préserver ton intimité, ton amour, ta paix mentale, tout en continuant à gérer ton business spicy ?

Je vais pas te vendre une recette miracle, mais je vais te partager 5 vrais conseils, que j’ai testés ou que d’autres créatrices m’ont confiés, pour essayer de faire cohabiter tes deux mondes sans craquer.


🌙 1. Pose des vraies frontières (et tiens-les)

C’est LE piège numéro un : bosser tout le temps, partout, parce que ton job se passe sur ton téléphone. Résultat ? Tu peux répondre à un message coquin pendant que ton mec te parle de sa journée… et il se sent comme un fantôme.

Franchement, c’est pas agréable pour lui. Ni pour toi, d’ailleurs.

Alors ouais, c’est pas simple, mais mets-toi des plages horaires de taf claires, comme si tu bossais en boutique ou en open-space.

📆 Par exemple : “Je bosse de 10h à 18h, et après je coupe (sauf urgence promo ou live prévu)”.

Et respecte ça autant que possible. C’est pas toujours parfait, mais plus tu poses ce cadre, plus ton entourage comprend que t’as une vie pro à part entière… et plus il respecte ton espace.

Et toi, t’évites de te noyer.


🛏️ 2. Crée un sas de décompression entre les deux

Tu viens de faire une session photos hyper sensuelle, ou t’as eu des échanges intimes avec un fan fidèle… et bim, t’enchaînes avec une discussion sérieuse avec ton mec, ou tu files dîner avec tes parents ?
Attends, respire.

Ce shift émotionnel est réel. Et si tu le gères pas, ça peut créer des bugs dans ta tête et dans tes relations.

➡️ Ce que tu peux faire : prévois toujours 15-30 minutes de transition entre ton “toi pro” et ton “toi perso”.

Tu fermes ton ordi, tu ranges ton tel, tu te fais un thé, tu vas marcher 10 minutes, tu changes de tenue, tu te passes un peu d’eau fraîche sur le visage — peu importe, mais donne-toi un moment pour te recentrer.

Tu verras, tu seras plus présente avec les gens que t’aimes, et moins dans le flou entre deux rôles.


❤️ 3. Si t’es en couple : parle, parle, et parle encore

Tu crois que ton/ta partenaire comprend ce que tu fais ? Peut-être. Peut-être pas du tout. Et parfois, il ou elle n’ose même pas poser de questions, de peur d’avoir l’air jaloux ou relou.

Mais toi, tu peux ouvrir la porte.

Explique-lui pourquoi tu fais ça, ce que tu ressens, ce qui t’éclate dans ton taf, ce qui est dur aussi. Partage. Sois honnête. Même si t’as peur qu’il/elle réagisse mal.

Et surtout, pose vos limites ensemble : est-ce qu’il est ok avec ce que tu montres ? Est-ce qu’il a besoin de ne pas tout savoir ? Est-ce qu’il veut être impliqué dans tes idées ou pas du tout ?

Y’a pas de bonne façon de faire un couple “compatible OnlyFans/MYM”. Ce qui compte, c’est de trouver VOTRE mode de fonctionnement à vous deux.

Et pssst… si ton ou ta partenaire te fait culpabiliser H24, refuse de te parler de ton job, ou te rabaisse ? Pose-toi deux secondes. Un couple, c’est du soutien, pas du sabotage.


👨‍👩‍👧‍👦 4. Si t’as une famille autour, choisis ce que tu veux partager (ou pas)

On va pas se mentir : annoncer à ses parents ou à sa famille qu’on crée du contenu pour adultes, c’est pas un passage obligé.

Tu n’es pas tenue de tout leur dire. Tu peux garder une part de ta vie privée juste pour toi. Ce n’est ni honteux, ni malhonnête. C’est ton jardin secret.

Mais si tu vis encore chez eux, ou si tu dois tourner chez toi, ça vaut le coup d’aménager un petit coin “studio” discret, de poser quelques règles (genre “ne pas entrer sans frapper”, “ne pas fouiller dans mon ordi”), et d’assumer que tu travailles “dans le contenu créatif réservé aux adultes”, si tu veux rester large.

Et si tu sens qu’ils commencent à avoir des doutes ou à t’observer chelou, tu peux toujours dire :

“J’ai une activité freelance sur les réseaux sociaux, je vends du contenu privé, et c’est ce qui me permet d’être indépendante.”

C’est pas mentir. C’est protéger ton espace mental.


🧠 5. Garde toujours une part de toi… pour toi

Quand tu passes ta vie à te montrer, à parler avec des fans, à répondre à des fantasmes, à être dispo 7j/7… tu peux finir par te perdre dans ton personnage pro.

Et même quand t’es en pause, tu continues à penser à ce que tu pourrais publier, à combien de likes t’as eu, à ta prochaine promo.

C’est là que le burn-out émotionnel arrive. Et que ta vie perso en prend un coup, parce que t’as plus d’énergie pour rien.

Alors un vrai conseil : crée-toi une bulle perso non négociable.

  • Une activité rien qu’à toi (sport, dessin, lecture, jardinage, Netflix en pyjama, peu importe).
  • Une journée sans réseaux par semaine.
  • Un moment où t’es juste toi, pas la “créatrice”.

C’est pas une perte de temps. C’est un investissement dans ta santé mentale, dans ta longévité dans ce métier… et dans tes relations avec les gens qui t’aiment pour qui tu es, pas juste pour ce que tu montres.


💬 Pour conclure

Concilier ta vie de créatrice sur OnlyFans ou MYM avec ta vie perso, c’est un vrai défi. Mais c’est pas impossible.

Faut juste te mettre des limites claires, communiquer (même quand c’est inconfortable), et surtout prendre soin de toi en priorité.

T’as le droit d’avoir un job qui sort des sentiers battus et une vie équilibrée. T’as le droit d’être sexy et d’être une meuf stable, amoureuse, maman, coloc, peu importe.

T’as le droit d’être complexe, nuancée, et complète.
Et c’est justement ça, ta force.

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